PROJET APA :

ORGANISONS ENSEMBLE UN QUARTIER DURABLE

Le secteur résidentiel représente 23,5 % des émissions de gaz à effet de serre en France.

La démarche ÉcoQuartier

La démarche ÉcoQuartier, portée par le Ministère de la Transition écologique, favorise de nouvelles façons de concevoir, construire et gérer la ville durablement.

Un ÉcoQuartier est un projet d’aménagement qui intègre les enjeux et principes de la ville et des territoires durables.

Exemple à suivre :

Pour la première fois de son histoire, le quartier de la Défense, à Paris, a établi l’an passé son bilan carbone. Résultat ? Alors qu’il ne concentre que 42 000 âmes à l’année, celui-ci a la consommation d’une ville de 130 000 habitants. À  quelques mois de l’entrée en vigueur de la loi Elan – ou décret tertiaire, qui impose aux acteurs publics et privés de réduire la consommation énergétique de leurs bâtiments de 40 % d’ici 2030 – Paris la Défense a décidé d’agir.

Concrètement, les salariés des tours seront invités à éteindre la lumière en sortant des bureaux, signaler les fuites ou problèmes de surconsommation. Mais, les vraies économies sont ailleurs. « Ce qui consomme le plus sont les systèmes de production de froid, de chaud et la ventilation, reconnaît Mathias Pattein, responsable environnement pour Allianz, participant au concours. Après, on ne joue pas trop sur les températures car on sait que dans la minute, on a des réclamations. Il vaut mieux affiner les réglages ». En moyenne, les participants au concours Cube parviennent à réduire de 15 % leur consommation.

Notre Objectif :

L’objectif du quartier Palais des Arts est de tendre vers un bilan carbone neutre pour les bâtiments et l’espace public.

La méthode a consisté à :

  • Poser des objectifs atteignables en matière de besoins énergétiques (chauffage, eau chaude, éclairage, équipements divers…) ;
  • Modéliser le fonctionnement du quartier sur ces bases et ajuster les objectifs jusqu’à tendre vers un bilan carbone neutre ;
  • Traduire les objectifs en termes d’exigences environnementales s’imposant aux constructeurs et gestionnaires ;
  • Rassembler les données et présenter le modèle de fonctionnement énergétique de quartier.

 

LE MANAGEMENT ÉNERGÉTIQUE

AGIR : obligation d’actions de réduction des consommations d’énergie;

ADAPTER : possibilité d’adapter les objectifs de consommation;

ATTESTER : déclarer les consommations annuelles et attester des résultats obtenus.

La possibilité d’adapter les objectifs de consommation (ADAPTER)

Pour rendre les objectifs de réduction des consommations réalistes, nous proposons :

  1. le respect de l’un des deux objectifs de consommation : objectif fixé de manière relative à une consommation énergétique de référence qui ne peut être antérieure à 2010 (moins 40 % en 2030, 50 % en 2040 et 60 % en 2050) ou objectif fixé en valeur absolue, en fonction de la catégorie d’activité ;
  2. la possibilité de moduler les objectifs sur la base d’une déclaration de l’intensité d’usage des activités exercées dans le bâtiment (ou partie de bâtiment) ;
  1. la possibilité de moduler les objectifs en fonction de contraintes techniques, architecturales ou patrimoniales ;
  2. la possibilité de moduler les objectifs en fonction de contraintes économiques, lorsque le coût des actions est disproportionné :

Les principaux leviers pour l’action

Piloter le plan d’action : s’organiser et élaborer une stratégie

  1. Faire le point sur les actions de réduction des consommations d’énergie :
  • recueil des audits (et si besoin les compléter)
  • état des travaux réalisés ou programmés
  • état des contrats d’exploitation (chauffage, ventilation, rafraîchissement…)
  • état des actions de sensibilisation
  1. Déterminer les objectifs par bâtiment et les adapter au contexte :
  • rechercher les factures (surtout si des travaux ou actions ont été menés depuis 2010) pour identifier les objectifs en valeur relative pour 2030, 2040 et 2050)
  • identifier les surfaces détaillées de plancher par type d’activité (et sous activité)
  • connaître les consommations actuelles et les situer par rapport aux objectifs (absolus et relatifs)

Mettre en place un plan d’action « Quartier Bas Carbone»

  • Élaborer un plan d’action fiable (puis-je me fier à mon plan d’action pour atteindre les objectifs ? ce plan d’action est-il réaliste au regard des pratiques et de leur évolution ? la responsabilité des actions entre propriétaire et locataire est-elle bien définie ?)
  • Développer l’éco-responsabilité : consom’acteur
    Prendre en compte l’impact de l’affichage sur l’image (valeur verte, éco-responsabilité, exemplarité)

Suivre, évaluer et rendre compte

  • Mettre en place un plan de comptage de l’énergie
  • Identifier les besoins de sous-comptage (recharge de véhicules électriques, forte puissance, répartition)
  • Situer les consommations actuelles par rapport aux valeurs absolues (ratios)
  • Saisir les consommations annuelles (ou vérification de cette saisie par un tiers habilité)
  • Suivre les consommations par rapport aux objectifs

Lors de la phase d’occupation d’un bâtiment, l’enjeu principal est de maintenir dans la durée la performance carbone :

  • suivre les performances environnementales du bâtiment (les consommations d’énergie et d’eau) ;
  • impliquer les occupants dans la bonne utilisation du bâtiment et de ses équipements (chauffage, éclairage, eau chaude, ventilation…) ;
  • planifier et anticiper les actions d’entretien et de maintenance et optimiser la durée de vie des éléments du bâtiment ;
  • pour les réparations, choisir des systèmes et des matériaux à faible impact carbone et peu consommateurs en énergie.
  • La réhabilitation – un atout pour baisser l’impact carbone du secteur du bâtiment : choix des matériaux de rénovation (isolation, cloisons…) ayant un faible impact, chantier bas carbone, choix d’une nouvelle source d’énergie.

PREMIÈRES DÉMARCHES

Diminuer l’empreinte carbone du logement et informer les habitants

Réduire l’empreinte carbone de votre logement passe par trois actions complémentaires :

  1. L’isolation thermique de la maison ou appartement. En renforçant l’étanchéité de l’enveloppe de votre logement, vous diminuerez vos dépenses énergétiques. Cela fera du bien à la planète et à votre porte-monnaie. Moins consommer, c’est aussi faire baisser sa facture d’électricité.
  2. L’entretien ou le changement de votre système de chauffage. Plus votre système de chauffage est efficace au niveau énergétique, moins il consomme.
  3. La régulation du chauffage en installant un thermostat connecté ou un gestionnaire d’énergie. Ce petit appareil permettra de faire coïncider les heures de chauffage avec votre emploi du temps. C’est un genre d’assistant personnel.

Ces actions sont à mener dans cet ordre. Pourquoi ? On peut faire un parallèle avec une casserole d’eau chaude sur le feu. Pour optimiser la cuisson, il faudra d’abord mettre un couvercle avant de gérer la puissance du feu. C’est pareil pour une maison. Afin de bien optimiser le chauffage, il faut d’abord minimiser les pertes d’énergie puis trouver un système de chauffage adapté.

En outre, pour faire baisser votre empreinte carbone, vous pouvez minimiser la consommation d’eau chaude en réglant le ballon sur le mode auto. Il ne s’allumera qu’en heures creuses. Vous aurez assez d’eau pour tenir la journée et vous ferez des économies sur la facture.

Enfin, pour diminuer la consommation d’énergie de cuisson, pensez à couvrir vos casseroles sur le feu. C’est 4 fois moins d’énergie consommée pour un même plat.

Il s’agit là de petits écogestes faciles à mettre en place. Il en existe des milliers d’autres. Pour savoir comment faire diminuer l’empreinte carbone de votre logement, nous vous proposons de faire un bilan carbone personnel.

Pour mesurer l’empreinte carbone d’un logement, le mieux reste de se reporter à l’étiquette climat du diagnostic de performance énergétique (DPE). Il s’agit des pièces obligatoires au moment de vendre une maison ou un appartement. Valable 10 ans, le DPE fait partie du dossier technique immobilier (DTI).

Comme l’explique l’Ademe, « l’étiquette climat quantifie le niveau d’émissions de gaz à effet de serre du logement. ». Elle complète l’étiquette énergie qui indique le niveau de consommation énergétique d’un logement. En général, elles vont de pair puisque plus un logement consomme, plus il aura tendance à émettre du CO2.

Ces étiquettes reprennent l’idée du système de notation anglo-saxon avec des notes allant de A à G, A étant la meilleure note et G la moins bonne. 

Aujourd’hui, d’après l’Ademe :

  • 14% des bâtiments présentent une étiquette énergie A, B ou C. Ils sont relativement peu énergivores ;
  • 53,6% une étiquette D ou E. Ils sont assez gourmands en énergie ;
  • 30,7% une étiquette F ou G. On appelle ces bâtiments des passoires thermiques.

Si vous n’avez plus le DPE ou si celui-ci a plus de 10 ans, il est conseillé de le refaire. Ce diagnostic coûte entre 100 et 250 euros environ. Êtes-vous prêts à apporter votre contribution pour sauver la planète ? 

 

LES DEMARCHES À CONTINUER

L’outil principal qui permet d’évaluer l’impact carbone d’un matériau, d’un équipement, d’un bâtiment ou même d’un quartier, est la méthode de l‘Analyse du Cycle de Vie (ACV), désormais obligatoire pour les bâtiments neufs, qui permet de comparer les performances de différents éléments.

L’ACV est assez pratique pour évaluer tous les impacts environnementaux. Elle prend en compte les émissions carbone du bâtiment ainsi que la réduction des déchets, la pollution, etc.

Pour plus d’informations, contactez-nous:

Association APA :

Président : Michel Durand

Contact : tél: 07 67 77 84 63 / https://www.apa-nice.fr/contact/